Cloud – Définition

définitions du cloud
Businessman hand working with a Cloud Computing diagram on the new computer interface as concept

À l’ère du 5G, plus personne ne peut échapper au cloud. Les données sauvegardées dans les nuages et les applications accessibles depuis de lointains serveurs font partie dans le quotidien. Découvrez avec nous ce qui définit ces services au cœur du web 2.0.

Le cloud désigne avant tout des serveurs

Cloud signifie nuage en anglais, mais les enregistrements et les logiciels ne sont pas en suspension dans les airs. Grâce à Internet, des serveurs se trouvant à des milliers de kilomètres de l’utilisateur lui permettent de stocker des fichiers. Il accède aussi à diverses applications. Composés de puissants ordinateurs disponibles en ligne, les datas center sont capables de traiter une quantité phénoménale de requêtes en 24/7. Très variés, les services proposés s’adressent aux particuliers comme aux professionnels. Ces utilisateurs n’ont plus à constituer eux-mêmes leurs propres matériels informatiques.

Alors qu’Internet était à ses balbutiements, le nuage était le plus souvent utilisé comme sa représentation schématique. Les diagrammes empruntent ce symbole pour évoquer un ensemble de serveurs et d’infrastructures en réseau. L’expression « passer dans les nuages » signifie que le contenu ou le programme était mis en ligne. Apparu il y a quelques décennies, ce terme est gardé pour parler d’une zone de stockage dans le Web ou d’un espace de travail accessible à distance. Les prestataires qui proposent ces services font du cloud computing.

Avantages de cette technologie

  • Le cloud a le mérite d’être accessible de partout et depuis n’importe quel appareil connecté à Internet. Il a l’avantage de libérer l’espace de stockage du téléphone ou d’un PC. Avec les applications, les processus informatiques s’effectuent entièrement à distance.

  • Les serveurs assurent le travail et économisent la mémoire vive et la puissance de calcul du processeur. D’ailleurs, cette externalisation permet de récupérer les fichiers en cas de panne ou de perte du terminal.

  • Pour les entreprises, cette technologie évite l’investissement sur les serveurs, licences de logiciels ainsi que l’entretien de centres de données. Les particuliers jouissent du même avantage, Google Drive, Microsoft Office 365, Dropbox et les autres acteurs ont pensé aux deux catégories d’utilisateurs.

  • La synchronisation se fait par la connexion sur une plateforme de cloud computing. Il suffit d’ouvrir un compte Google et le courriel, les photos, les contacts et diverses fonctionnalités reliées à lui vont être automatiquement accessibles sur le terminal.

  • L’externalisation des tâches comme l’archivage reste une solution abordable pour le plus grand nombre. Un abonnement de quelques euros permet de disposer divers logiciels assez faciles à prendre en main.

Fonctionnement du cloud computing

La virtualisation est à la base même du cloud computing. Cette technologie permet de mettre en place un ordinateur 100 % numérique. Accessible en ligne, il sera l’extension du terminal que l’utilisateur a sous les mains. Cette machine virtuelle est destinée à un unique usager. Grâce au mode sandbox, cette personne peut la manipuler de manière isolée. Les serveurs sont composés de ces PC fictifs. À plusieurs, ils forment un centre de données. Un ensemble de datas center appartenant à un seul fournisseur vont aussi constituer un réseau à part entière.

Comme le cloud est déployé pour un très grand nombre d’usagers, l’économie d’échelle permet de baisser significativement son prix. Les coûts des abonnements restent alors faibles pour les espaces de stockage et les applications les plus populaires. Il arrive qu’un serveur tombe en panne. Dans ce cas, les autres constituants du même réseau prennent le relais. Parfois, il faut choisir une région en particulier pour que les infrastructures les plus proches soient mises à profit. Pour accéder au cloud, il faudra utiliser un navigateur Web ou une application dédiée.

Deux types de prestations dominent le marché

Le cloud computing comprend essentiellement des logiciels dits Software-as-a-Service (SaaS). Ce sont des programmes directement fonctionnels en ligne. La prestation s’apparente à la location immobilière. Le propriétaire se charge de construire et d’entretenir la maison. De son côté, le locataire peut l’utiliser à sa guise. Cette catégorie a l’avantage de la simplicité. Les applications proposées se manipulent en toute aisance. Le segment des clouds Saas est dominé par des firmes telles que Salesforce, MailChimp ou bien Slack. Ils gèrent les courriels, la relation client et diverses autres fonctions.

Dans la catégorie des Platform-as-a-Service (PaaS), vous avez des prestataires tels que Microsoft Azure ou bien Heroku. Il s’agit de plateforme proposant le nécessaire pour mettre au point un outil de travail. Les clients doivent concevoir eux-mêmes leurs propres applications. Pour cela, ils obtiennent un kit de développement. L’infrastructure, le système d’exploitation et tout ce qu’il faut pour élaborer un programme personnalisé mis à disposition. Pour reprendre l’exemple de l’immobilier, le propriétaire fournit juste le matériel de construction. Le locataire bâtit lui-même son habitation faite de pièces préfabriquées.

D’autres formes de services en ligne proposés

L’Infrastructure-as-a-Service (IaaS) désigne une prestation où le client accède à des serveurs et à un espace de stockage correspondant aux tâches souhaitées. Cette infrastructure permet de développer ses propres applications. Dans cette configuration, seul le terrain est loué. Le client peut décider du type de construction qu’il veut y bâtir. La catégorie des IaaS comprend des ténors tels que DigitalOcean, OpenStack ou Google Compute Engine.

Cadet de la famille cloud, le Function-as-a-Service ou FAAS permet de disposer d’une fonctionnalité de manière ponctuelle. Également appelée serverless computing, cette technologie s’affranchit des serveurs. Pour l’illustration, le locataire peut décider d’occuper une à une les pièces de la maison en tenant compte de ses besoins. Toutefois, il est toujours possible de modifier la destination et d’apporter des changements sur le logiciel. Le locataire a le droit d’agrandir ou de mener des travaux. Cette prestation à la carte est plus avantageuse financièrement.

Plusieurs types de cloud coexistent

Le type de cloud diffère du genre de prestation proposé. Il dépend davantage du nombre et de la localisation des serveurs que des attentes des utilisateurs. Ainsi, le cloud privé désigne une infrastructure, un datas center ou bien un réseau distribué dédié à une seule entreprise. Cette plateforme est gérée en interne. Inversement, le cloud public repose sur un fournisseur externe. Les serveurs peuvent être répartis dans plusieurs datas center. Son déploiement concerne une cible élargie. Les machines virtuelles occasionnent une architecture mutualisée, une sorte de collocation.

Fait d’un mix entre une infrastructure publique et privée, le cloud hybride comprend souvent des serveurs traditionnels installés au sein de l’entreprise. Cela dit, cet utilisateur peut aussi se connecter sur les datas center externes en cas de besoin. Puis, il y a le multicloud, une approche basée sur plusieurs plateformes publiques. L’usager souscrit à l’offre de plusieurs fournisseurs. Par analogie, cette option revient à louer des terrains voisins pour créer un seul bâtiment.

Différence avec Internet, la notion de conteneurs et Cloudflare

Comme Internet, le cloud utilise des serveurs. Les deux s’appuient sur un système clients-fournisseurs. Ils nécessitent également des infrastructures de grande envergure. La différence se trouve dans la manière d’effectuer les échanges. Sur le Web (www), l’internaute envoi des requêtes aux serveurs et ces derniers lui donnent des réponses en conséquence. Avec le cloud, les lointaines machines virtuelles ne se content pas de donner suite à une demande. En véritables extensions du terminal, elles proposent des programmes disponibles en ligne et déploient un espace de stockage personnel.

À l’instar des PC virtuels, les conteneurs constituent une technologie propre au cloud. Ils s’utilisent notamment en mode PaaS ou Platform-as-a-Service. Il s’agit d’une couche d’abstraction au-dessus des machines virtuelles. Les conteneurs sont au même niveau que le système d’exploitation (OS). Concrètement, chaque ordinateur virtuel a son noyau OS qu’il partage avec les conteneurs. Enfin, il est difficile de parler de cloud computing sans citer Cloudflare. Cette entreprise propose de protéger, mais surtout de gérer tout type de déploiement cloud à la manière d’un proxy.